Kalaw

Départ de Bagan pour Kalaw ou une journée de m.....  Explications : Nous sommes dans le hall d’entrée de la Guest House, le mini-van qui doit nous amener à la gare routière où nous devons prendre notre bus, arrive. Un véhicule dans un état pittoyable dans lequel on nous entasse comme des sardines, touristes et locaux confondus. Le chauffeur démarre et nous dit dans un anglais approximatif :  « This is your bus to Kalaw ! », alors que la GH nous l'avait vendu comme un trajet VIP en bus de luxe. S’en suit un trajet interminable où d’autres passagers embarquent à tous les coins de rues, il y en a partout, à l’intérieur, sur le toit, une grand-mère birmane était à deux doigts de nous gerber dessus à chaque virage. Le van dont les freins et les amortisseurs grincent sous le poids énorme qu’il doit supporter, frôle à plusieurs reprises le précipice avant que dans une accélération le coffre s’ouvre et que les bagages dont le sac contenant mon ordi et mon appareil photo se déversent sur la route. Je ne vous raconte pas dans quel état j'étais ! J'ai piqué une colère comme jamais. Fort heureusement un gentil monsieur anglais et Cyn ont réussi à me calmer rapidement. Néanmoins, mon "coup de gueule" n'aura pas été vain, le chauffeur teminant le trajet à vitesse raisonnable cette fois. Nous arriverons sain et sauf à Kalaw au Natura Land, petit hôtel sympa à flanc de colline au beau milieu d'une végétation luxuriante, un havre de paix. L'endroit idéal pour se remettre d'une journée assez éprouvante ! La tête que je fais sur la seule photo prise dans le bus parle d'elle-même :

Kalaw, petite ville des montagnes birmanes située à 1100 mètres d’altitude où en cette période, les journées sont très agréables et les nuits fraîches. Une ville multiculturelle, pas seulement à cause des touristes de passage, mais de par sa population composée de birmans bien évidemment mais aussi d’indiens et de népalais arrivés du temps des britanniques pour construire routes et chemin de fer .  Son petit marché typique où vendeurs de fruits côtoient marchands de poissons sèchés mérite à lui seul le détour. Mais que dire des habitants avec qui nous avons partagé quelques moments de causettes, tous plus gentils et souriants les uns que les autres.

De jolis temples bordent ça et là les rues étroites du centre ville.

Vous pouvez aussi y apercevoir de temps à autres des prisonniers enchaînés se promenant dans la rue accompagnés de leurs jôliers. Véridique mais nous n’avons pas osé sortir notre appareil photo de peur de les rejoindre. Cela ressemblait à peut prêt à ça sans le cheval :

Kalaw est aussi le point de départ de randonnées sur les collines environnantes ou vers le lac Inle, raison de notre présence ici.

Nous devions juste y rester une journée avant le départ du trek mais avons décidé d’y rester une jour de plus tant nous nous y plaisions.

Et puis il fallait reprendre des forces pour les +/- 50 km à avaler en 2 jours ...

To be continued …